Vous avez décidé de changer votre voiture contre une voiture d’occasion plus récente. Voici nos conseils pour savoir comment bien acheter sa voiture d’occasion. Du choix du mode d’achat à l’examen du véhicule, vous saurez tout sur l’achat d’un véhicule d’occasion et ne risquerez pas de vous faire arnaquer.

Où acheter son véhicule d’occasion ?

Les choix sont nombreux et chacun présente des avantages :

Acheter chez un concessionnaire

Les concessionnaires de véhicules vendent non seulement leurs voitures neuves mais aussi des voitures d’occasion de leur marque ou d’autres marques. Ils revendent en effet les véhicules qui ont fait l’objet d’une reprise lors d’une vente de véhicule neuf. Révisées et, si nécessaire, réparées, ces voitures d’occasion présentent un bon niveau de sécurité, confirmé par une garantie de quelques mois à plusieurs années. Les concessionnaires proposent d’autres avantages : possibilité de reprise et/ou de crédit, choix important, sécurité des transactions et des paiements.

Acheter sa voiture d’occasion sur Internet

Sur Internet, les sites de petites annonces de voitures d’occasion permettent d’acheter sa voiture auprès d’un garagiste, d’un mandataire ou encore d’un particulier. Si certains sites proposent des avantages intéressants :

• prix inférieurs à ceux pratiqués par les concessionnaires,
• possibilité de livraison,
• prise en charge des formalités administratives,

d’autres peuvent poser des problèmes de sécurité, voire cacher des arnaques :

• modification du kilométrage compteur,
• versement d’avances ou de paiements sans contrepartie,
• véhicule défectueux, etc.

Acheter sans se faire arnaquer

Pour éviter les arnaques, voici quelques conseils à suivre absolument.

Se méfier des prix trop bas

Des prix trop attractifs peuvent cacher des arnaques. Le site autovisual.com, moteur de recherche d’annonces de véhicules d’occasion, vous propose aussi de voir si le véhicule d’occasion que vous avez remarqué est une bonne affaire, en précisant sa cote argus. Méfiez-vous en particulier des « très bonnes affaires », tout autant que des « très mauvaises affaires ». Un prix inférieur aux prix du marché de plus de 30 % peut s’avérer une mauvaise affaire, même si elle est affichée comme « très bonne affaire ».

Essayer et vérifier la voiture d’occasion

Même si cela demande un déplacement, il est important de pouvoir essayer une voiture d’occasion avant de signer l’achat. L’essai du véhicule vous permettra de constater ses réactions en mode freinage, accélération, vitesse élevée. Vous pourrez vous rendre compte si une vitesse accroche ou si la voiture tient la route.

De la même façon, il vous faut vérifier plusieurs points à l’intérieur comme à l’extérieur :

• état de la carrosserie et de l’habitacle,
• état des joints de vitres et pare-brise,
• état et couleur de la peinture (un changement de couleur cache un accident),
• état des pneus,
• état d’usure des pédales et du volant, signe d’un kilométrage élevé,
• fonctionnement des équipements (vitres électriques, climatisation, etc.).

N’hésitez pas à poser de nombreuses questions au propriétaire et vérifiez la cohérence de ses réponses. Idéalement, il doit être ne mesure de fournir les factures des réparations. Si les réponses ou les documents vous paraissent douteux, passez votre chemin.

Autre moyen de vérifier les antécédents d’un véhicule, le site Histovec détient de nombreuses informations, de la date de première mise en circulation à la situation administrative de la voiture d’occasion, en passant par les sinistres déclarés et les changements de propriétaires.

Les documents fournis par le propriétaire

Le vendeur doit vous fournir obligatoirement un certain nombre de documents lors de la vente :

• certificat de cession (exemplaire n° 2),
• certificat de situation administrative de moins de 2 semaines,
• certificat d’immatriculation barré, signé et portant la mention « vendu le » daté du jour de la vente,
• si la voiture a plus de 4 ans, contrôle technique de moins de 6 mois (ou, en cas de contre-visite, moins de 2 mois).

Le certificat d’immatriculation (ou « carte grise ») doit comporter l’adresse actuelle du vendeur. Dans le cas contraire, vous risquez d’avoir le plus grand mal à faire mettre le document à votre nom. N’oubliez pas, également, de demander au vendeur de vous fournir le code de cession, qui vous sera utile pour faire vos démarches en ligne.