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Comment les pilotes F1 prennent-ils leurs virages ?

30 janvier 2015 - Auto moto
Comment les pilotes F1 prennent-ils leurs virages ?

Un pilote F1 roule de 240 à plus de 300 km/h. Cette variation dépend du nombre de virages de la piste. Pour les Grands Prix de Monaco, les pilotes ne dépassent jamais les 250 km/h parce que non seulement les virages y sont nombreux, mais ils sont souvent assez serrés et peu espacés.

Le pilote F1 aborde un virage comme tout conducteur : il freine et rétrograde avant d’entrer dans le virage. Mais tout ne se résout pas au freinage et à la boîte de vitesse.

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La tenue sur le circuit

Le pilote F1 adopte une tenue constante sur la piste. C’est nécessaire pour que la voiture reste stable tout au long de la course. L’écurie joue un rôle clé dans ce cas et signale tout risque de dérapage.

Le pilote F1 roule toujours en longeant une bordure de la piste. A l’approche d’un virage, l’écurie l’avertit pour qu’il puisse ralentir et rétrograder à temps. Il amorce ainsi son entrée dans le virage, avant de ré-accélérer une fois dedans.

Une fois sorti du virage, le pilote se retrouve sur l’autre bordure de la piste. Mais ça, c’est le cas d’un virage plus ou moins large, assez aisé à prendre. Mais qu’en est-il d’un virage serré, voire d’un virage en forme de demi-cercle ?

Le pilote F1 ralentit beaucoup et rétrograde sa vitesse à l’approche d’un virage en demi-cercle. La ralentissement pour ce type de virage est de loin beaucoup plus considérable que pour un virage plus ou moins large. Le grand ralentissement permet au pilote de ré-accélérer dans le virage sans risquer une sortie de piste.

Dépasser dans un virage

C’est très souvent dans les virages que le pilote dépasse ses adversaires. C’est pourtant quelque chose de délicat à faire. Mais c’est aussi dans le virage que les adversaires sont les plus vulnérables. Comment le pilote s’y prend-il donc pour doubler dans un virage, large ou serré ?

En fait, ce n’est pas pour rien si le museau de la voiture est presque collée à la queue de celle qui est devant. En fait, plus la vitesse est élevée, plus l’air balayée par la voiture roulant à vive allure est susceptible de déstabiliser la déstabiliser.

En collant le museau de la voiture près de la queue d’une autre, le pilote se protège de cette masse d’air déstabilisatrice. Le pilote se permet alors de doubler dans un virage, notamment en profitant de la décélération de la voiture qui est devant lui. Il se permet de le faire parce qu’étant épargné par la masse d’air, il maîtrise mieux sa voiture, parfois au détriment de l’adversaire. Car cette masse d’air se retourne souvent contre la voiture dépassée, risquant ainsi une sortie de piste.