La France et le ministère de l’intérieur ont travaillé d’arrache pied depuis plus de dix ans pour tenter d’inverser la courbe du nombre de morts sur nos routes. Ce fléau est un mal ancien auquel on s’est réellement intéressé ces dernières années en mettant en place des contrôles plus fréquent, en baissant la vitesse autorisée sur les routes mais aussi en punissant plus sévèrement les usagers qui ne respecteraient pas le code de la route. Des nouvelles contraintes ont vu le jour, comme notamment, la baisse du taux d’alcoolémie autorisé. Toutefois, avec 130 km/h autorisé, on roule toujours plus vite sur les routes françaises qu’en Allemagne, Belgique ou Suisse.

Deux années de hausse très importantes

Depuis 1972, il faut savoir que le nombre de personnes tuées sur les routes était en baisse constante. Un résultat obtenu grâce au travail de prévention effectué par l’état via des campagnes d’affichage et des spots publicitaires toujours plus efficaces et marquants, mais aussi grâce à l’importance donnée à cette thématique lors du passage du permis de conduite et l’obtention du code de la route, qui contient chaque année de nouvelles thématiques pour s’adapter au changement de comportement des conducteurs.

Toutefois, depuis 2014, la France connait un retournement de situation avec une hausse constante : +3,5% de tués en 2014, +2,3% en 2015 et +0,2% en 2016. Si cette année n’a pas été marquée par une augmentation exponentielle, le taux stagne, et ce n’était pas le résultat escompté par le gouvernement de François Hollande. Ce dernier avait notamment promis de passer en dessous de la barre des 2000 morts pour 2020. Un objectif loin d’être atteint quand on sait qu’en 2016, 3469 personnes ont perdu la vie sur nos routes françaises.

Des conducteurs qui n’ont plus peur des radars

Malgré les campagnes toujours plus violentes du gouvernement en matière de sécurité routière, on assiste à un changement de comportement de la part des conducteurs. Contrairement à ces dernières années, ils ont tendance à appuyer davantage sur l’accélérateur. L’année dernière, la vitesse moyenne a encore augmenté sur les routes.

La cause pour certains : des radars qui ne font plus peur. Les automobilistes ont tendance à lever le pied avant et à accélérer de nouveau après.

Prévenir le risque routier

Pour lutter contre ce fléau, tout le monde peut agir. Dans les entreprises, on peut mettre en place des formations au risque routier. Ces formations ont l’avantage de traiter de tous les sujets, comme aussi adopter une éco-conduite.